Internet, c’est d'abord un réseau, de plus de 2 milliards d’ordinateurs reliés entre eux et qui a, même si tous ne s'accordent pas sur les dates, une bonne cinquantaine d'années…
Presqu'un papi, donc :-)
Ce que nous connaissons mieux, et qui n'a qu'une bonne vingtaine d'années, c'est le
World Wilde
Web et ce qu'il a rendu possible : l'accès à des milliards de pages.
Mais cliquer c'est aussi polluer, ou risquer d'être surveillé.
Il n'en reste pas moins qu'Internet est désormais le premier des médias.
En 8 épisodes, Julien LeBot revient sur les 50 ans d’histoire de ce réseau des réseaux pour tenter de cerner ce qui en fait une aventure humaine éminemment politique.
Aujourd'hui, Internet est un réseau utilisé par la moitié de l'humanité. Mais pour ces acteurs des années 1960-1970, ils bricolaient un simple outil de communication entre chercheurs ! Cette capacité des réseaux à transformer les communications a fait rêver bien des penseurs et des activistes de ces années.
Cyclades, c’est le nom d’une sorte d’ARPANET à la française, autrement dit, un autre ancêtre d’internet. De 1972 à 1978, une équipe de chercheurs réunis autour de Louis Pouzin a mis en place, en France, un réseau informatique reliant des ordinateurs répartis dans diverses institutions de recherche françaises, s'inspirant de travaux menés aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Cyclades, c’est le nom d’une sorte d’ARPANET à la française, autrement dit, un autre ancêtre d’internet. De 1972 à 1978, une équipe de chercheurs réunis autour de Louis Pouzin a mis en place, en France, un réseau informatique reliant des ordinateurs répartis dans diverses institutions de recherche françaises, s'inspirant de travaux menés aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Dans le cœur du réseau. Internet, le Web, le réseau des réseaux. 1950, des ingénieurs font communiquer des ordinateurs et en 1958 est inventé le premier modem. Le mot Intenet lui n'apparaît qu'en 1982.
Depuis les années 50 jusqu'à aujourd'hui, le nombre d’ordinateurs reliés entre eux n’a cessé d’augmenter, et cela de manière exponentielle…
Différents réseaux qui peuvent être locaux, (réseau administratif, réseau pédagogique, académie…) ou globaux, sont reliés entre eux (ou pas) avec un accès plus ou moins restreint de l’extérieur…
Internet, c’est d'abord un réseau de plus de 2 milliards d’ordinateurs reliés entre eux. L’ensemble constitue une infrastructure de réseaux de réseaux, autrement dit Internet.
Et tout cela est loin d'être fini. Les objets connectés notamment vont encore accroître ce nombre fortement.
40 cartes qui expliquent le fonctionnement d'Internet, ARPANET, son développement, d'où il vient, comment il est utilisé, la capacité des bandes passantes, la censure, les pays qui bloquent les médias sociaux, la répartition des navigateurs, Facebook, les datacenter etc. Bref, tout ce que vous voulez savoir en cartes.
Statistiques mondiales en direct (!), de divers indicateurs : nombre d’internautes, de serveur, tweets, sites Web, articles de blog, Smartphones vendus, émissions de CO2, consommation électrique…
Conçu et produit par la World Wide Web Foundation, l’index Web est la première mesure mondiale de la contribution du World Wide Web au progrès social, économique et politique du monde entier.
Internet Map rassemble les données de 350 000 sites, dans plus de 196 pays et représente Internet comme une galaxie de bulles colorées dont la taille est fonction de l'importance du trafic.
L’Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération) est une association loi de 1901. Elle a pour mission de gérer les domaines Internet nationaux de premier niveau de France (.fr), La Réunion (.re), Terres australes et antarctiques françaises (.tf), Mayotte (.yt), Saint-Pierre-et-Miquelon (.pm) et Wallis-et-Futuna (.wf). L'Afnic se définit également comme fournisseur de solutions techniques et de services de registre, elle est notamment le partenaire technique de nouveaux domaines génériques dont le .paris, le .bzh, le .alsace, le .ovh.
L'UNESCO préconise une approche ouverte, transparente et inclusive de la gouvernance de l'Internet basée sur les principes d’ouverture, qui inclut la liberté d’expression, le respect de la vie privée, l’accès universel et l’interopérabilité technique. L’éthique et le respect de la diversité culturelle et linguistique dans le cyberespace font aussi parti des principales préoccupations de l’Organisation.
La gouvernance de l’internet est le fruit d’un développement et d’une application complémentaire de la part des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et de la communauté technique qui, dans leurs rôles respectifs, partagent des principes, des normes, des règles, des processus de prise de décision et des activités définissant l’évolution et l’usage de l’Internet.
UNESCO
Le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), qui a eu lieu en 2003 et en 2005, a mené à la création du Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI), un forum multipartite annuel où des agences internationales, des gouvernements, des professionnels de l’Internet, des entreprises et des organisations de la société civile peuvent explorer, sur un pied d’égalité, le développement de l’Internet et son interaction avec d’autres domaines du pouvoir public.
Plusieurs organisations assurent de fait la gouvernance de l'Internet dont :
La mainmise des États-Unis sur la gouvernance d'Internet est de plus en souvent remise en cause notamment par la France. Lorsque le scandale de la surveillance massive opérée sur Internet par l’une des plus puissantes agences de renseignement américaines, la NSA, a éclaté, les voix ont été innombrables pour réclamer une meilleure gestion du net.
Internet propose trois principaux types de services fondamentaux
Inventé il y a plus de 50 ans, le courrier électronique avec 107 000 milliards de mails reste l’un des services les plus utilisés, même s’il est peu à peu supplanté par la messagerie directe.
Le protocole FTP (File Transfert Protocol) et ses dérivés permet
d’échanger des
fichiers entre ordinateurs.
Le plus connu est FileZilla,
mais citons également
FTP
Voyager.
Le Web n’est qu’une partie des services d’Internet, ce sont les pages auxquelles l’on accède via le navigateur. Il est souvent confondu avec Internet qui est une infrastructure de service dont le World Wide Web ou Web.
A ces services l’on pourrait ajouter la vidéo en streaming, les forums de discussion, la voix etc.
L'Uniform Resource Locator (URL) est l'adresse universelle d'un site. Le terme « URL » est aussi souvent utilisé comme synonyme de l'expression « adresse web ».
Le Domain Name System ( DNS ou système de nom de domaine ) est un service permettant de traduire un nom de domaine en adresse IP.
Deux principales fonctions pour ce service :
Autrement dit, lorsque vous envoyez une requête en saisissant une adresse URL dans un navigateur, cette requête est renvoyée à un serveur DNS qui va la traduire en adresse IP ou inversement : « quelle est l’adresse de www.google.fr ? », le DNS répond « 74.125.230.248 ».
Cette requête s’appelle une résolution de nom de domaine.
Le DNS est un système par arborescence dont le sommet, la racine est représentée par un
point, le
point des .com, .fr .org etc.
Puis viennent les branches, les org, fr qui sont des sous-domaines du domaine
racine.
Les domaines se trouvant immédiatement sous la racine sont appelés domaine de premier niveau ( TLD : Top Level Domain ).
Le domaine wikipedia.org. est un sous-domaine de .org.
Les serveurs racine sont gérés par douze organisations différentes : deux sont européennes, une japonaise et les neuf autres sont américaines.
Les fournisseurs d'accès à Internet mettent à disposition de leurs clients ces serveurs DNS.
Certains pirates détournent également ces serveurs en modifiant vos paramètres réseaux ou votre fichier « hosts » pour faire pointer les requêtes DNS vers des serveurs pirates (voir encadré).
Il existe également des serveurs récursifs ouverts ( qui font suivre les adresses )
Lorsque vous vous rendez sur un site internet vous utilisez en général son nom de domaine. Ce nom de domaine est facile à retenir pour nous les humains et permet de faire le lien vers l'adresse réelle du serveur (son adresse IP).
Comment le navigateur communique-t-il avec le serveur ? Dans la vidéo précédente nous avons vu que lorsque l'on tape un nom de domaine, le système est capable de trouver l'adresse IP du serveur. Une fois qu'il a cette adresse IP, le navigateur va être en mesure demander une page au serveur. Mais comment se passe cette demande ?
Avec sa collection Points de repères - France Télévision éducation propose des vidéos courtes qui dressent un panorama assez complet d'Internet.
Internet est un réseau informatique mondial constitué d'un ensemble de réseaux nationaux, régionaux et privés utilisant un même protocole de communication : TCP/IP
Grand Reportage
Des premiers câbles télégraphiques aux lignes à fibre optique, les technologies ont bien évolué. Mais c'est toujours par des câbles posés au fond des mers que passent nos communications. Contrairement aux idées reçues, les satellites ne représentent même pas 1% des échanges de données. Près de 99% du trafic intercontinental est assuré par les lignes sous-marines. On comprend dès lors mieux pourquoi certains parlent de « colonne vertébrale » du web. Ou, moins poétique, d’« autoroutes de l'internet ».
Carte de tous les câbles sous-marins (carte dynamique, cliquez sur l'image pour afficher).
Quelques éléments d'information
Pas moins de 900 000 kilomètres de câbles sous les océans dans le monde font transiter 99 % du trafic mondial de données. En fibre optique, ils peuvent être enfouis jusqu’à 8 000 mètres de profondeur, explique Patricia Boulanger, à la tête du site industriel Alcatel-Lucent Submarine Networks.
La fibre optique est un fil de verre ou de plastique plus fin qu'un cheveu qui transporte de grandes quantités de données numériques très rapidement et sur de longues distances. Le réseau est déployé par les opérateurs fournisseurs d'accès. Découvrez dans cette Minute Promotelec les multiples usages possibles grâce à la fibre optique.
Médiatropismes est une série audiovisuelle d’Éducation aux Médias et à
l’Information pour
aiguiser l’esprit critique. Elle est réalisée par SavoirDevenir en coproduction
avec l'INA.
Infox, Géostratégie de l'Internet, Intelligence Artificielle, Vie privée,
Discours de
haine, Stéréotypes en ligne, Impact environnemental du numérique…, la série se
propose de
mettre en lumière et en images les grands enjeux de la culture médiatique et
numérique
d’aujourd’hui. Elle donne des clés d’analyse et des pistes de solution.
C’est une pollution invisible à laquelle nous participons chaque jour sans en avoir conscience.
En utilisant notre ordinateur ou notre Smartphone pour aller sur Internet, écouter de la musique ou regarder des vidéos en streaming, ou en multipliant les objets connectés (de l'ampoule à la voiture). L’activité numérique pollue déjà aujourd’hui autant que toute l’activité aérienne dans le monde.
Les centres de données, ces usines géantes qui abritent les serveurs, génèrent des dépenses électriques considérables. A tel point que l’on réfléchit aux moyens de récupérer une partie de la chaleur générée par ces millions de serveurs chauffés à blanc par notre frénésie numérique. En région parisienne déjà une piscine sera dans peu de temps en partie chauffée par le data center qu’elle abrite. Demain, ce sont des tomates ou des champignons qui pousseront grâce à cette énergie récupérée.
Reportage d’Hélène Chevallier. Prise de son : Thomas Robin et Marcos Darras. Mixage : Valérie Levallart. Réalisation d’Anne Lhioreau, assistée de Marion Philippe et Zohra Bensmaïli.
Médiatropismes est une série audiovisuelle d’Éducation aux Médias et à
l’Information pour
aiguiser l’esprit critique. Elle est réalisée par SavoirDevenir en coproduction
avec l'INA.
Infox, Géostratégie de l'Internet, Intelligence Artificielle, Vie privée,
Discours de
haine, Stéréotypes en ligne, Impact environnemental du numérique…, la série se
propose de
mettre en lumière et en images les grands enjeux de la culture médiatique et
numérique
d’aujourd’hui. Elle donne des clés d’analyse et des pistes de solution.
Coline Tison, Laurent Lichtenstein. Internet, la pollution cachée.
En regardant Netflix, vous consommez environ 1 Go de données par heure par flux vidéo en définition standard et jusqu'à 3 Go par heure par flux vidéo en haute définition (HD).
Netflix propose quatre paramètres d'utilisation des données :
Régler les paramètres d'utilisation des données par Netflix Les paramètres d'utilisation des données s'appliquent uniquement au profil Netflix que vous utilisez lors de leur configuration. Différents paramètres d'utilisation des données peuvent ainsi être utilisés dans chaque profil de votre compte.
Si la quantité totale de données utilisées par Netflix vous préoccupe, veillez à répéter la procédure ci-dessous pour chaque profil.
Vos modifications seront effectives sous 8 heures.
Les chiffres médiamétrie de 2019
Médiametrie et Médiametrie//NetRatings publient pour la première fois les résultats d’audience de l’Internet Global 3 écrans, c’est-à-dire l’audience des sites et applications sur ordinateur, mobile et tablette.
En janvier 2015, 44,4 millions d’internautes âgés de 15 ou plus se sont connectés à Internet, soit 86,2% des Français.
Si la télévision et la radio sont toujours au cœur de la consommation média à l’Outremer, le digital prend peu à peu sa place.
Télévision et Radio demeurent indétrônables sous toutes leurs formes
En moyenne, plus de 80% des Ultramarins regardent la télévision chaque jour, soit 1,7 million de 13 ans et plus sur les zones Caraïbes, Océan Indien et Pacifique. Les habitants des Antilles et de Mayotte sont particulièrement nombreux à suivre les programmes quotidiennement (respectivement 87,4% en Martinique, 86,7% en Guadeloupe et 91,4% à Mayotte).
Si la radio est écoutée plus longtemps qu’en Métropole - plus de 3h versus 2h50 - il existe des disparités selon les territoires. La radio accompagne par exemple les auditeurs guadeloupéens pendant 4h23 chaque jour, les polynésiens 3h10 ou encore les guyanais pendant 3h25.
Pour la TV, le pic d’audience se situe au moment du Journal Télévisé du soir, rendez-vous incontournable diffusé entre 19h et 20h, quand en Métropole les téléspectateurs sont les plus nombreux au moment du prime time qui débute un peu avant 21h.
Le pic d’audience de la radio se situe également plus tôt : entre 6h00 et 7h00 contre 8h00-8h15 en Métropole.
Ainsi, si 85% des habitants des Antilles, de la Guyane ou encore de la Réunion se sont déjà connectés à Internet, ils sont aujourd’hui 3 sur 4 à surfer sur la toile tous les mois, que ce soit via un ordinateur, un Smartphone ou une tablette. Un chiffre en constante progression : par exemple, à la Réunion si près de 420 000 personnes se connectaient à Internet chaque mois en 2013, elles sont 520 000 en 2017.
Ultramarins, comme métropolitains, sont inscrits en moyenne sur près de 3 réseaux
sociaux. Que ce
soit aux Antilles-Guyane ou à la Réunion, le Smartphone a su s’imposer et détrône
désormais
l’ordinateur pour les usages quotidiens. Il est, comme en Métropole, le 1er écran pour
surfer sur
internet « tous les jours ».
A titre d’exemple, aux Antilles-Guyane, 57,7% des internautes se connectent tous
les jours
depuis un Smartphone vs 41,4% d’entre eux via un ordinateur. A la Réunion, ce chiffre
s’élève à
53,8% des internautes contre 48% pour l’ordinateur.
S'il n'existe pas de définition officielle des Big data, l'on désigne par ce mot des mégadonnées, grosses données ou encore données massives. Tous les jours environ 2,5 trillions d’octets de données sont crées : vidéos, messages, traces GPS, enregistrements transactionnels d’achats en ligne…
C'est l'explosion de données ou Bigdata.
Aux technologies de stockage, portées notamment par le Cloud Computing s'ajoute celles des traitements ajustés, notamment le développement de bases de données adaptées aux données non-structurées, autrement dit distribuer le stockage des données et de paralléliser leur traitement sur plusieurs ordinateurs (Hadoop). Cela permet par exemple à Google de répondre aux 6 000 000 de requêtes qui lui sont adressés par seconde.
Après Génération Y et Consommation collaborative, découvrez le dernier film adesias. de la rubrique "Un oeil sur l'Actu".
De nombreux postes d'ingénieur de données (Data Engineer), Data Scientist, Growth Hacker, développeur, architecte ou administrateur de données sont à pourvoir, et la demande est forte.
Un diplôme d’ingénieur en informatique ou en télécommunication, ou d’un master universitaire scientifique ou technique, en informatique ou en mathématiques appliquées est généralement requis, les bac +4 scientifiques avec au moins 3 ans d’expérience professionnelle sont également recherchés.
etudiant.aujourdhui.fr/ www.onisep.fr/
La neutralité du net
, ou neutralité
d’internet, ou
neutralité du réseau, est une notion popularisée en 2003 par Tim Wu, professeur de droit
à
l'université Columbia à New York.
Il s'agit de garantir l'égalité de traitement de tous les flux de données sur
Internet. Ce
principe exclut par exemple toute discrimination positive ou négative à l'égard de la
source, de la
destination ou du contenu de l'information transmise sur le réseau.
Internet et les nouvelles technologies ont révolutionné la pratique
journalistique. En effet,
sans eux, impossible pour Edward Snowden de faire ses révélations.
Mais
c'est aussi des
portables transformés en mouchards, des emails piratés… Les nouvelles
technologies sont
aussi très pratiques pour surveiller les journalistes…