Secteur en nette progression, le journaliste
de données répond à la fois aux demandes des entreprises et des médias.
Loin d'être une simple infographie, la
datavisualisation est de plus en plus souvent interactive, actualisée
en
permanence et sa fonction est d'abord de faire sens.
Le data journaliste ne rédige donc pas des articles mais traite l’information à partir des
datas. Il collecte, vérifie et analyse des données, les retranscrit et propose une mise en forme
visuelle à l’aide de graphiques ou de cartes interactives qui font sens.
Un module spécifique lui est consacré sur emi.re.
Si infographie et datavisualisation transforment des données en graphiques faciles à comprendre, c'est du côté des métiers et outils que la différence est nette.
Le data journaliste utilise essentiellement des données, des programmes et des algorithmes pour faire émerger de l'information et la mettre en forme, quand l'infographiste utilise des outils de dessins pour illustrer un propos de manière originale.
L’objectif de la datavisualisation est de :
Pour plus d'informations sur l'histoire de la datavisualisation, la différence entre infographie et datavisualisation, la procédure détaillée de réalisation entre autres, voir le module dédié à la datavisualisation.
En datavis ceci est un cercle de couleur rouge brique
svg.append("circle") .attr("cx",350) .attr("cy",100) .attr("r",20) .style("fill","rgb(178,34,34)" )
La carte du monde, un fichier json (extrait)
{"type":"Topology","objects": {"land":{"type":"MultiPolygon", "arcs":[[[0]],[[1]],[[2]],...
Vous pouvez ainsi charger une carte avec une définition de 110, 50 ou 10m, ou même en direct sur un serveur.
La data utilisée est donc essentiellement sous forme de fichier du type txt, csv, json plus rarement xls ou tsv.
Le data storytelling combine les avantages des deux types de présentations précédentes. Il permet de passer des 5 fichiers Excel à 20 onglets 7000 lignes et 20 colonnes provenant de systèmes différents à une histoire cohérente et simple à comprendre.
En 1998, pour rendre un plan de CDI interactif, l'on utilisait plusieurs images empilées, que l'on activait au survol via DHTML, une technique qui permettait de générer de façon « dynamique » les documents. Notez qu'à la même époque, Macromedia Flash, permettait déjà la manipulation de graphiques vectoriels ou de données via un plugin abandonné début 2021.
En 2011, la technologie évolue quelque peu avec les sprites, une technologie très utilisée pour les sets d'icones, une seule image est visible parmi des dizaines ou des milliers sur une seule planche.
Tout change avec l'arrivée notamment de d3js/ une bibliothèque graphique JavaScript qui permet l'affichage de données numériques sous une forme graphique et dynamique. SVG, JavaScript et CSS suffisent pour la visualisation de données complexes et nombreuses.
Cette carte est réalisée à partir d'un jeu de données publiques, le résultat des élections, trié, mise en forme, et affiché sur un fond de carte au format vectoriel.
Le métier de Web journaliste évolue vers celui de data journaliste.