12 informations sous forme de petits films, d'infographies, de datavisualisations essentiellement basées sur des chiffres.
Les chiffres, les graphiques, les infographies mentent-ils ?
C'est la question à laquelle les élèves sont invités à répondre en décodant les 12 slides.
Pour chacune d'elles vous aurez à décrire le type de présentation, évaluer l'information au regard des chiffres présentés, puis de répondre aux questions posées. Il s'agit donc de décoder les infographies.
- Distinguer les sources d'information, s'interroger sur la validité et sur la fiabilité d'une information,
son degré de pertinence
- S'entrainer à distinguer une information scientifique vulgarisée d'une information pseudo-scientifique
grâce à des indices textuels ou paratextuels et à la validation de la source
- Apprendre à distinguer subjectivité et objectivité dans l'étude d'un objet médiatique
- Se questionner sur les enjeux démocratiques liés à la production participative d’informations et à
l’information journalistique
- SVT 2nde générale et technologique : Le numérique et les SVT « Une formation scientifique
développe les compétences d’analyse critique pour permettre aux élèves de vérifier les sources d’information
et leur légitimité, puis de distinguer les informations fiables ».
- Français 2nde professionnelle : S’informer, informer. Les circuits de l’information
- Français seconde (2de) : Esprit critique
- Sciences économiques et sociales (2de) : exercice du sens critique
- Première et Tle : nouvelles formes de communication écrite, et notamment en interaction. Formation
culturelle et interculturelle : Citoyenneté et mondes virtuels.
- Histoire-Géographie, géopolitique et sciences politiques (1ère) : S’informer : un regard
critique sur les sources et modes de communication
- Le grand oral
La durée recommandée pour l'exercice est de 2 heures :
Après la présentation de l'exercice et des conssignes, chaque groupe d'élèves tire une slide au sort, visionne l'exercice et répond au questions. Un acès à Internet est nécessaire. Au lycée, le smartphone peut être utilisé.
Dans un deuxième temps, les groupes présentent la slide à la classe, et fait trouver les réponses. Ecahnges avec la classe, réponses aux questions.
Synthèse par le professeur.
Notions de graphiques, d'infographies et de data-visualisations à partir d'exemples principalement chiffrés
Une connexion à Internet est requise, en lycée, l'exercice et la prise de notes peuvent se faire sur Smartphone.
Les questions peuvent être imprimées
Imprimer les questionsLa page évaluation permet de générer une référence aléatoire de questionnaire. Transmettez cette référence au
groupe. Chaque membre pourra ensuite évaluer un ou plusieurs membres via leurs prénoms ou pseudos.
L'évaluation sera ainsi conforme au RGPD.
Un membre pourra ainsi être évalué par tous ses pairs (par exemple directement après sa présentation orale).
Un graphique par référence ou pseudo/prénom peut être affiché. Cette grille (très légèrement adaptée de celle du MEN peut également être utilisée pour le grand oral.
La psychologie de la forme, théorie de la Gestalt ou gestaltisme (de l'allemand, Gestaltpsychologie) est une théorie psychologique et philosophique proposée au début du xxe siècle selon laquelle les processus de la perception et de la représentation mentale traitent les phénomènes comme des formes globales plutôt que comme l'addition ou la juxtaposition d'éléments simples.
90% des informations transmises au cerveau seraient ainsi visuelles.
Les images sont traitées 60 000 fois plus rapidement que les données textuelles.
Bref, l'essentiel de la communication passe par le visuel.
Ces deux graphiques en 3D cherchent à démontrer que la représentation 3D n'est pas toujours un bonne solution. Il vaut mieux, d'ailleurs, le plus souvent l'éviter.
La slide 10 (reportage Lumni) propose d'ailleurs une animation très claire sur le sujet des biais de la 3D.
Plusieurs éléments intéressants dans cet extait.
La tonalité générale, le bac est facile, voire donné.
Mais la comparaison des dexu gaphiques monte clairement que l'axe des abscisses est mal placé. On est loin des moins de 10% comme valeur mini.
La courbe générale reste excate.
L'erreur la plus courante est d'affirmer que la note la plus basse a été obtenue en physique-chimie. Or, c'est en Arts (13).
La difficulté est de trouver le centre et ne pas se faire influencer pas la brisure de ligne.
Le site datavizcatalogue.com est une ressource très intéressante pour mieux connaître les différents types de graphiques et leur utlisation.
Pour le premier graphique, la règle en T permet de mieux vois que les 11% ne sont pas représentés de la même manière.
Le graphique des attaques de requins représente en fait la vitesse des vents et n'a donc strictement rien à voir.
Les problèmes de valeurs qui sont sur la même ligne mais ne sont pas les mêmes sont assez facilement déctecté. Ici encore, on a superposé deux courbes.
La définition du preprint (wikipedia). "Dans le domaine de la publication scientifique, une prépublication (également appelée manuscrit auteur, et très fréquemment préprint ou preprint) est une version d'un article scientifique qui précède son acceptation par le comité de rédaction d'une revue scientifique." source : fr.wikipedia.org/
Regardez cet extrait jusqu'à 1:33
Cet exemple permet d'aborder la notion d'angle, ici très marqué par le ton.
La journaliste lit ses notes. Les chiffres ne comparent pas les mêmes choses.
Des notions que l'on recontre de plus en plus souvent. Compraraison ou même corrélation ne signifie pas causalité.
La vidéo de Lumni est claire et compréhensible.
Le site à trouver, https://www.tylervigen.com/spurious-correlations donne quantité d'exemples de corrélations étranges.
Provoquer des changements comportementaux forts chez les citoyens, usagers ou consommateurs en proposant des modifications simples et peu coûteuses des « architectures de choix », c’est l’expertise de la BVA Nudge Unit fondée sur les enseignements les plus récents et novateurs de la Behavioral Economics.
La théorie du Nudge (ou théorie du paternalisme libéral) est un concept des sciences du comportement, de la théorie politique et d'économie issu des pratiques de design industriel, qui fait valoir que des suggestions indirectes peuvent, sans forcer, décision des groupes et des individus, au moins de manière aussi efficace sinon plus efficacement que l'instruction directe, la législation ou l'exécution.
Nudge, ou « coup de coude » en français, plus souvent traduit par « coup de pouce », est une technique pour inciter des individus ou l'ensemble d'un groupe humain à changer tels comportements ou à faire certains choix sans être sous contrainte ni obligation et qui n'implique aucune sanction.
L'exemple le plus connu est celui de la mouche des urinoirs. Il s'agit d'une fausse mouche, peinte à même la porcelaine de certains urinoirs pour inciter à viser la mouche plutôt qu'à côté. Ce procédé a été expérimenté à l’aéroport de Schiphol aux Pays-Bas dans les années 90 et aurait généré une réduction des éclaboussures et une diminution de près de 70% des coûts de nettoyage.
Né en 1979 et théorisé par Daniel Kahneman et Amos Tversky,le nudge est aujourd’hui appliqué en marketing, design industriel mais aussi politique. Dès 2010, David Cameron, puis en 2013 Barack Obama, dotent leurs administrations respectives d'une "Nudge Unit". Des structures qui proposent aux gouvernements d'utiliser les enseignements de l'économie comportementale pour améliorer l'action publique.
En France, en 2013, le SGMAP, le Secrétariat général à la modernisation de l'action publique, commence à s'intéresser à l'économie comportementale et au nudge pour construire des politiques publiques plus efficientes. Aujourd'hui, c'est au sein d'une unité rattachée à Bercy, la DITP (Direction interministérielle de la transformation publique) que trois personnes tentent de développer la culture et la pratique de l'économie comportementale.
L’objectif premier du Nudge est d’impulser des actions responsables et citoyennes : réduire sa consommation de papier ou d’emballage plastique, payer ses impôts, limiter sa consommation énergétique, etc. L’enjeu est de faire basculer de l’intention à l’action. En effet, si la première se construit progressivement à travers la pédagogie, la communication, l’information, la seconde relève elle d’une modification de comportement.
Le Nudge relève-t-il de la manipulation ou de l'incitation ?
Jusqu'où l'incitation à changer de comportement peut-elle aller ? Par exemple, inciter les femmes à ne pas avorter en dressant des barrières dans leur parcours est-il éthique ?
Thaler et Sunstein rappellent qu'un nudge "éthique" doit être transparent et présenté comme tel, de manière explicite et facilement contournable.
Un autre problème est celui de supposer que les gens n'agissent pas de manière très rationnelle dans leur vie de tous les jours, et que ce comportement peut être amélioré de l'extérieur par des gens bien intentionnés. Envoyer des SMS pour améliorer la collecte des impôts, c'est très bien, mais c'est la même "nudge unit" qui a aussi lancé le referendum sur le Brexit.
Reste aussi la question des fake news. Les bulles informationnelles de gens qui sont d'accord avec nous facilitent la désinformation. Nous avons donc, de manière urgente, besoin de "nudges" contre les "fake news".
Le site thetruesize.com/ est assez simple d'utilisation et permet de montrer les problèmes de représentation liés au type de projection. Autrement dit, une carte aussi peut "mentir".
En comparant les deux cartes, l'une géolocalisée à La Réunion, l'autre en Inde que peut-on dire du Cachemire ?
Tout simplement que selon le pays à partir duquel il est représenté, sur un site pourtant américain, son contour, voire son existence même n'est pas le même.